DOULEUR

Maux de tête

Le terme "mal de tête" englobe plusieurs types de problèmes. Il est important de distinguer les termes migraine et céphalée de tension qui ne suggèrent pas les mêmes caractéristiques cliniques.

La migraine est une céphalée récurrente qui peut s'accompagner ou non de troubles visuels (aura) ou digestifs. L'origine précise des migraines est inconnue. Le stress, la fatigue, les changements hormonaux, les contraceptifs oraux et l'alimentation semblent contribuer à l'apparition des migraines. Définition de la céphalée cervicogénique Ces maux de tête, les plus fréquents, ont pour origine des tensions au niveau des muscles de la mâchoire, de la face et du cou. Cette tension, appelée subluxation vertébrale, a pour cause un mauvais mouvement des vertèbres cervicales. La subluxation entraîne une irritation nerveuse qui provoque une hypertonicité des muscles du cou.

La céphalée cervicogénique est une douleur aux deux côtés de la tête et peut être accompagnée d'une diminution (douloureuse ou non) des mouvements du cou. Elle est présente surtout en fin de journée. L'approche chiropratique Le chiropraticien possède l'expertise afin de diagnostiquer le type de céphalée dont vous souffrez. L'approche chiropratique vise à stimuler le système nerveux en augmentant la mobilité des vertèbres cervicales. L'ajustement chiropratique aura donc une répercussion sur les muscles du cou via le système nerveux. Le chiropraticien, en travaillant les muscles et les tissus mous, favorisera la relaxation des muscles cervicaux.

Maux de cou

Le torticolis est souvent à l'orgine des douleurs cervicales et il correspond à une contracture des muscles d'un seul côté du cou. Il en résulte une diminution des mouvements de la tête. Il existe quatre types de torticolis : le torticolis aigu, le torticolis traumatique, le torticolis spasmodique et le torticolis congénital.

Le torticolis aigu a plusieurs causes, mais la plus fréquente se nomme subluxation vertébrale. Les subluxations se présentent comme des anomalies du mouvement normal et/ou de l'alignement idéal de certaines vertèbres. Ceci entraîne une altération de la communication entre le système nerveux et les autres systèmes du corps. Ce syndrome amène une contraction réflexe des muscles du cou. Cet effet de coincement provient généralement d'un faux mouvement ou d'une mauvaise posture.

Le torticolis traumatique apparaît suite à un accident. Dans ce type de torticolis, il est important de détecter la présence de fractures ou de dislocations des vertèbres du cou.

L'origine du torticolis spasmodique est mal connue. On le reconnaît par des spasmes sévères et douloureux des muscles d'un seul côté du cou. Il n'implique généralement pas de faux mouvement ni de mauvaise posture.

Le torticolis congénital est généralement présent dès la naissance. Il peut être causé par un traumatisme des muscles du cou, une lésion du système nerveux ou une anomalie osseuse.

Le chiropraticien est habilité à diagnostiquer le type de torticolis qui vous afflige. Un examen de la problématique cervicale est essentiel. Si le torticolis est causé par des éléments hors du champ de pratique du chiropraticien, celui-ci vous dirigera vers le spécialiste le plus approprié pour votre condition. L'approche chiropratique vise à diminuer le spasme musculaire, la douleur et l'inflammation. Le traitement vise à augmenter la mobilité et à rééduquer les systèmes nerveux, musculaire et squelettique.

Maux de dos

La lombalgie est une douleur située au bas du dos et possède de multiples causes possibles. Les vertèbres lombaires, le bassin, le sacrum, les muscles, les ligaments peuvent être une source de lombalgie. La lombalgie peut être augmentée par la levée d'une charge, les mouvements ou la station immobile.

L'entorse lombaire est le résultat d'un étirement, d'une rupture ou d'une microdéchirure des muscles et/ou des ligaments et des muscles du dos. Elle survient à la suite d'un mouvement brusque et incontrôlé, par exemple en redressant le tronc lors de la levée de charge. La douleur est souvent d'un seul côté et peut irradier à l'arrière de la cuisse. Elle est aiguë, sporadique et elle crée des spasmes. La douleur est soulagée par le repos ou la position assise.

La sciatalgie est caractérisée par une douleur et des changements sensitifs le long du trajet du nerf sciatique. Cette douleur est située à la partie arrière et extérieure de la jambe. Les causes principales de la sciatalgie sont l'irritation des nerfs, l'arthrose lombaire, la hernie discale, les blessures sportives ou occupationnelles, les fractures et les infections.

Le syndrome facettaire lombaire est augmenté par les positions extrêmes ou prolongées (assises ou debout). Il peut s'accompagner de raideurs matinales modérées qui donnent l'impression d'avoir besoin "de se réchauffer". La facette est une articulation située à l'arrière de la vertèbre. S'il y a présence d'inflammation et/ou d'usure à l'unité vertébrale, la région devient source de douleur.

Certaines pathologies plus graves peuvent créer des douleurs au bas du dos. De par sa formation de docteur, le chiropraticien est habilité à diagnostiquer avec précision le type de douleur dorsale dont vous souffrez. Il est en mesure de définir si votre douleur constitue un cas pouvant être amélioré par un programme de soins chiropratiques ou si vous devez être recommandé à un autre professionnel de la santé. Si la cause de vos douleurs lombaires est neuro-musculo-squelettique, votre chiropraticien est en mesure de vous aider.

L'approche chiropratique visera à stimuler le système nerveux en augmentant la mobilité des vertèbres lombaires. En effet, les nerfs émergeant des vertèbres véhiculent des informations nerveuses vers les structures entourant l'unité vertébrale Le traitement chiropratique consistera donc en des ajustements qui rétablissent la bonne synergie entre les structures vertébrales et nerveuses, pour ainsi réduire le stress à la région lombaire. Le chiropraticien favorisera la relaxation des muscles par du travail des tissus mous (muscles, tendons, ligaments, fascia). L'objectif des soins chiropratiques est donc de réduire la douleur, restaurer la biomécanique de la région et prévenir la réapparition des épisodes douloureux.

Maux de jambes, bras et autres articulations

Membre inférieur

Les articulations des membres inférieurs (hanche, genou, cheville et pied) sont particulières puisqu’elles supportent le poids du corps lors des déplacements. On dit donc qu’elles sont autoportantes. Par exemple, lorsqu’une personne se tient sur une jambe, la hanche supporte l’équivalent de quatre fois le poids du corps. Différentes conditions concernant les muscles et les articulations peuvent affecter la hanche. Comme il existe un intime lien anatomique entre la région du bas du dos et du bassin et celle de la hanche, le chiropraticien prendra soin d’évaluer l’ensemble de la région pour s’assurer que la biomécanique de votre corps sera optimale.

Le genou, comparativement à la hanche, est limité principalement à un mouvement dans un axe avant/arrière. Ainsi, le genou est susceptible de souffrir de douleurs par surutilisation de la flexion et de l’extension. Ces blessures comprennent les tendinites et bursites. Étant donné que le genou n’a que très peu de mouvements latéraux, cette caractéristique fait qu’il est propice aux blessures touchant les ligaments et les ménisques lors d’impacts sur les côtés. Pour l’ensemble des blessures concernant le genou, le chiropraticien adaptera son traitement à votre condition personnelle pour permettre un rétablissement optimal et la reprise de vos activités.

La blessure la plus fréquente de la cheville est l’entorse. Cette blessure survient habituellement lors de mouvements latéraux, de changements de directions ou lors de mouvements brusques sur une surface instable. Lors d’une telle blessure, il est impératif de s’assurer que les os sont intacts et des radiographies peuvent nous permettre d’éliminer la possibilité d’une fracture. Pour éviter les récidives de l’entorse, la réadaptation permet d’assurer la stabilité de la cheville.

Finalement, une personne normalement active fait plus de 5000 pas dans une journée. Le mouvement du pied lors de la démarche a donc tout intérêt à être optimal. Le chiropraticien est apte à diagnostiquer et traiter les blessures aux pieds et peut référer à un professionnel de la santé s’il considère nécessaire le port d’une orthèse plantaire adaptée à votre pied.

Membre supérieur

L’épaule est une articulation extrêmement mobile qui a pour but premier de positionner la main dans l’espace. Cette importante mobilité fait en sorte que les muscles de l’épaule servent au mouvement mais également à la stabilité de cette articulation. La sollicitation des muscles de l’épaule la rend vulnérable aux tendinites, bursites et entorses. Les mouvements au dessus de l’épaule et de la tête sont habituellement les plus problématiques dans la provocation de la douleur. Le chiropraticien, par différentes techniques, traitera les muscles impliqués mais évaluera également l’aspect articulaire de l’épaule et de la colonne cervicale et thoracique pour permettre un traitement complet.

Le coude est composé de trois articulations relativement stables, mais recouvertes de plusieurs muscles puissants qui s’insèrent sur une petite surface osseuse. Les tendons sont donc à risque de se blesser et ainsi former des tendinites ou des épicondylites. Les traumatismes, mais surtout les mouvements répétitifs, sont à l’origine de la plupart des blessures aux coudes. Le chiropraticien évaluera l’ensemble de ces facteurs en plus d’évaluer  le membre supérieur (épaule, coude, poignet et main) au complet pour s’assurer de traiter la source du problème.

On compte dans le poignet et la main 27 os pour permettre des mouvements rapides et précis. Cette importante mobilité combinée à une grande force des avant-bras fait en sorte que les compressions nerveuses tels que le tunnel carpien sont fréquentes. Le chiropraticien s’assurera de l’intégrité des systèmes nerveux, articulaire et musculaire pour que vous ayez une guérison optimale. De plus, les mains, de par leur utilisation importante dans la vie de tous les jours, sont un site fréquent d’arthrose. Cette condition est à différencier de l’arthrite qui peut également affecter les mains. Le chiropraticien sera en mesure de vous éclairer sur ce sujet.

Trouble de la mâchoire

Savez-vous que nous avalons en moyenne 2000 fois par jour? Les muscles de la mâchoire font partie des muscles les plus développés du corps. La mâchoire travaille en permanence. Elle nous permet de parler et de nous alimenter par la mastication et la déglutition. Cependant, il peut arriver que divers problèmes nous empêchent d’accomplir ces besoins naturels. 

Le Désordre Temporo-Mandibulaire

La mâchoire est une articulation appelée temporo-mandibulaire située au niveau de l’oreille. La mâchoire est composée de structures : le condyle articulaire qui constitue la partie inférieure mobile, et la fosse glénoïde qui réfère à la partie du crâne. Entre les deux se situe un ménisque qui permet d’accompagner les mouvements de la mâchoire tel un petit coussin de fibrocartilage. Un problème relié à la mâchoire se nomme le Désordre Temporo-Mandibulaire (DTM). Le DTM résulte d’un mauvais fonctionnement des articulations temporo-mandibulaires qui peut se traduire par : des craquements avec ou sans douleur, des bruits de sable dans l’articulation, des blocages ou encore des déviations de la mâchoire à l’ouverture et à la fermeture de la bouche, entre autres. Les maux de tête, les névralgies au visage, le larmoiement excessif des yeux, les irritations chroniques de la gorge, l’impression d’entendre à travers un bouchon d’ouate et certaines formes d’acouphènes peuvent aussi être le résultat d’un DTM. 

Les causes

En premier lieu, on pense bien sûr à un traumatisme violent de la mâchoire lors d’une chute ou d’un accident de voiture. Toutefois, il arrive que plusieurs petits traumatismes additionnés au fil des ans produisent autant de dommages qu’un seul gros choc.   Des dents manquantes ou mal alignées, ou encore des prothèses inadéquates peuvent causer des DTM. II est important de faire vérifier régulièrement, par un dentiste ou un spécialiste, la santé de nos dents et de notre occlusion, c’est-à-dire la façon dont nos dents se touchent lorsque l’on ferme la bouche. Cependant, il faut savoir que la plupart du temps, les DTM sont causés par un mauvais fonctionnement des muscles de la mastication. Des habitudes comme ronger ses ongles et croquer des noix ou des glaçons avec ses dents peuvent contribuer à engendrer ce problème. De plus, un mauvais alignement des vertèbres de la colonne cervicale peut amener l’influx nerveux à contrôler inégalement les muscles de la mastication causant une demande accrue sur les articulations de la mâchoire. Parce que les os, les muscles et les nerfs de la mâchoire, de la tête et du cou sont tous reliés, le mauvais fonctionnement de la mâchoire peut projeter des douleurs à chacune de ces régions. Les muscles tendus de la mâchoire peuvent également comprimer ou déranger le disque articulaire causant des bruits et une usure des articulations.
Le serrement et le grincement des dents, appelé bruxisme, sont aussi deux phénomènes qui causent fréquemment des DTM. C’est d’ailleurs le stress qui nous porte souvent à serrer ou à grincer des dents, particulièrement la nuit.

Les traitements 

Des techniques manuelles précises et délicates existent pour diagnostiquer et traiter les DTM. Les ajustements chiropratiques à la mâchoire et au cou sont des manipulations qui visent justement à éliminer les points douloureux provenant des muscles de la mastication. Votre chiropraticien recommande des exercices personnalisés conçus pour corriger les déviations de la mâchoire. Les thérapies par le froid ou le chaud sont également conseillées pour réduire la douleur.  
Finalement, la vérification des postures de travail et de sommeil est nécessaire pour la rééducation et le bon fonctionnement de la mâchoire. La confection d'une plaque occlusale ou de nouvelles prothèses dentaires peut également être nécessaire. La mâchoire est une articulation importante et nécessaire au bon fonctionnement du corps. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien si vous en ressentez le besoin.

Arthrite/arthrose

Bien que les personnes âgées soient plus vulnérables à l’arthrose, tout le monde peut en souffrir. En vieillissant, le cartilage des articulations s’use et rend le corps plus vulnérable à ce type de pathologie. L’arthrose peut également être due à des traumatismes accumulés (chutes, accidents mineurs, mauvaise posture, etc.). Ceux-ci perturbent les mouvements normaux de certaines articulations et favorisent le développement d’une usure localisée.

Saviez-vous qu’une blessure non traitée à temps cause un affaiblissement des cartilages, des ligaments et des capsules impliqués dans l’accident? Étant donné que cela rend les articulations plus vulnérables, le corps compense en produisant des tissus cicatriciels au lieu de se réparer grâce aux tissus normaux. Résultat : arthrose, que l’on ait 15, 30, 55 ou 80 ans!

Outre l’âge, certaines recherches indiquent également que l’arthrose pourrait être due au bagage génétique, à un surpoids qui exerce un stress plus important sur les articulations (hanche, genoux, etc.) ou encore à des lésions causées par une surutilisation des articulations par exemple.

IMPACTS DE L’ARTHROSE SUR LA SANTÉ

Chez bien des personnes touchées, aucun symptôme n’est apparent jusqu’à ce qu’une activité anodine ou un incident plus important agisse comme facteur déclencheur. Plus la condition est avancée, plus les symptômes et la douleur risquent d’être importants. À long terme, l’espace articulaire peut totalement disparaître et les surfaces de l’articulation subiront une déformation. D’autres symptômes, comme des raideurs, des engourdissements dans les jambes ou les bras et des spasmes musculaires chroniques peuvent être causés par la présence d’arthrose.

LE DIAGNOSTIC

Le chiropraticien est un professionnel de la santé de premier contact : il peut donc être consulté à tout moment, sans avoir besoin d’être référé par un autre professionnel de la santé. Son expertise touche les systèmes nerveux, musculaire et squelettique. De par sa formation, il est apte à poser un diagnostic lui permettant de créer un programme de soins correspondant à votre condition physique, à votre l’âge ainsi qu’à vos objectifs de santé visés.  N’hésitez donc pas à faire le bilan de votre état de santé avec votre chiropraticien. Suite à un questionnaire, un examen physique et une évaluation radiologique, il sera en mesure de déterminer si vous souffrez d’arthrose.

Système digestif

Le mauvais fonctionnement neurovertébral, causé par une dorsalgie ou une lombalgie, peut aussi provoquer d’autres symptômes tels que des douleurs à l’estomac ou dans la zone du sternum (simulant un problème cardiaque).

Un niveau de stress élevé durant un certain temps peut provoquer l’apparition de tensions musculaires dans la région dorsale ou lombaire. Ces tensions peuvent réduire le mouvement des vertèbres et produire une inflammation locale. Lorsque l’inflammation touche les tissus du système nerveux, ceux-ci deviennent « hyperactifs ». Pour la région dorsale, cela peut signifier que l’influx nerveux est exagéré, ce qui amène les cellules de l’estomac à produire trop d’acide. Si la production anormale d’acide persiste, l’apparition de brûlements d’estomac est à prévoir. De même, si ces derniers deviennent chroniques, cette situation ouvre la porte à l’apparition d’ulcère d’estomac.

Cependant, tous les problèmes de digestion ne sont pas systématiquement reliés à la colonne vertébrale. Un docteur en chiropratique pourra établir un diagnostique et déterminer la source de votre problème.



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